GR364: 1ère étape: De Marillet à Vouvant

Comme précédemment annoncé dans cet article de votre site préféré, je pars pour un itinérant de 6 jours pour découvrir une partie du GR364, entre Marillet et La Roche-sur-Yon, soit 148 km avec un dénivelé positif de 1415m.

Ce lundi 20 mars 2023, de bon matin et faute d'autre moyen de locomotion, c'est en voiture que je me fait accompagner jusqu'au village de Marillet, à la limite de la Vendée et des Deux-Sèvres.

Mon parcours du jour sera le suivant: 30 km, 372m de dénivelé positif.

C'est à 9h30, pleine de courage et toute guillerette, que j'aborde donc la première étape. Je commence par la découverte de Foussais-Payré. Cette commune est née de la fusion en 11/1968 de Foussais et de Payré-sur-Vendée. J'y découvre le prieuré qui date de 990, transformé en mairie depuis 1980, l'église St Hilaire édifiée entre 1040 et 1080, une demeure édifiée par François Laurens marchand protestant en 1557 et enfin les halles.

Une belle exposition de sculptures en bois parsème ce joli village qui vaut vraiment le détour.

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Sur le chemin, je passe devant le château de Serigny devenu accessible au commun des mortels via les Gîtes de France (publicité offerte par RandoPassion85 !).

La météo est favorable, le soleil m'accompagne toute la journée au point que je réussis l'exploit d'attraper mon premier coup de soleil de l'année. Attention, écrevisse en marche d'autant qu'il y a beaucoup de bitume sur cette portion du circuit.

Une petite infidélité au GR et j'emprunte le Pont des Cuillères (quel drôle de nom) pour découvrir le village de Mervent, situé au bord de la rivière La Mère.

Puis c'est bientôt la traversée de la forêt de Mervent. Je cherche le loup, je jappe, je grogne, je hurle même... Mais point de rencontre...

Après 30.4 km et un dénivelé de 492m, j'avoue éprouver un léger sentiment de fatigue. Mais me voici enfin arrivée à Vouvant. Je pose mon sac dans ma location tenue par des anglais-fantômes (je ne verrai pas mes hôtes) et qui m'ont laissé une télévision seulement connectée à la BBC et deux grille-pains en guise de radiateurs.

Je me précipite donc vers le centre du village pour me réconforter d'une bonne bière, sous le regard de la fée Mélusine (ou en tout cas le bar du même nom). Je quitte la double queue de la Dame et me dirige cahin-caha vers mon refuge pour passer la nuit à rêver de mon loup...

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